Posté le 21 janvier 2017 dans COP 21, Genève Internationale, ONU, Société | 0 commentaire
Bee GVI « accomoder les restes » suite

Mise en place d’une structure destinée à récupérer et à rétrocéder le matériel obsolète dans les Organisations  Internationales et locales publiques et privées.

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Précision: Cette idée découle à la base, d’une initiative de collecte acheminée au Burkina Faso en janvier 2015 dans le cadre d’une action d’autonomie et d’information, qui a permis, grâce aux contacts et aux propositions de déterminer à quel point les possibilités étaient importantes en termes de récupération dans le « Grand Genève »

La qualification de « Grand Genève » comprend ses organisations, ses missions permanentes, ses structures administratives, ses entreprises. Toutes offrent une réelle plus-value à la région dans son ensemble et génèrent une économie qui se chiffre en millions de francs. Le fonctionnement interne de ces entités impose à chacune, des achats de matériels divers aux cycles de vie plus ou moins longs et qui sont remplacés pour la plupart, sur une base annuelle. Ce renouvellement implique que du matériel souvent en bon état est remisé et parfois jeté alors qu’il pourrait être utilisé. 

L’évacuation du matériel pour ces structures représente un coût non négligeable, un encombrement dans leurs locaux respectifs et enfin un coût économique et écologique pour l’Etat hôte.

Si des initiatives sont prises par chaque organisation, de reverser ce matériel à des structures identifiées, rien n’est véritablement centralisé et énormément de matériel est gaspillé.

Du matériel stocké encombre en permanence, les structures de tous ces organismes.

Le projet que nous souhaitons mettre en place vise à organiser une approche vertueuse et exemplaire, destinée à optimiser l’utilisation de ce matériel par la création d’une structure de récupération, de tri, de valorisation et de réaffectation auprès d’entités identifiées. Le centre propose aux employeurs publics et privés de la région genevoise (voire vaudoise) de convenir d’un agrément afin de récupérer sur place le matériel obsolète valorisable dont ils souhaitent se débarrasser : informatique, mobilier, matériel de bureau, matériel divers, véhicules, etc…

La spécificité d’une telle démarche doit, dans le même temps permettre aux donateurs de donner du sens à leur don en le valorisant avec solidarité.  L’action de ces organisations apparaîtrait comme totalement cohérente avec leur message  et leur communication recommandant d’adopter une démarche vertueuse pour la planète et les populations.

  1. Une fois le matériel trié et remis en état, le cas échéant, il est donné à des associations reconnues par les donateurs, et/ou vendu afin de financer le centre puis de financer des projets humanitaires et solidaires en partenariat avec des acteurs reconnus par les donateurs. Ces organisations basées sur le périmètre du Grand Genève, qui agissent localement et à l’étranger, pourront économiser sur leurs coûts de fonctionnement local et, le cas échéant, libérer des lignes budgétaires pour leur travail sur le terrain.
  2. Le matériel pourra également, dès que  la partie 1 sera pleinement opérationnelle et maîtrisable, être envoyé par containers, camions, cargos, voie aérienne ou tout autre moyen identifié avec des sociétés préalablement contactées et qui pourraient prendre en charge ce matériel à moindre coût (voire gratuitement) en contrepartie d’une identification développement durable grâce au logo de la société, lequel valoriserait la communication de l’entreprise en lui conférant une dimension développement durable. Il s’agit là aussi d’optimiser la place disponible dans les acheminements en produisant un réflexe vertueux des entreprises qui, sachant qu’il reste de la place, proposent de remplir leur moyen de transport.

Ce modèle propose donc une combinaison qui prend en compte la problématique d’obsolescence du matériel et la volonté affichée de chaque organisme contacté de mettre en œuvre les principes qu’il revendique, ce qui aura également pour effet de placer le débat au niveau auquel il appartient, c’est à dire au niveau politique.

Nous avons rencontré M. François Longchamp,Président du Conseil d’Etat de Genève et M. Michael Møller, Directeur général de l’ONUG, tous deux ont été extrêmement  positifs et restent attentifs à l’évolution du projet.

Nous avons rencontré des professionnels qui exercent leurs activités dans le domaine caritatif, notamment Vincent Gall le directeur de Partage ou Pascal Mundler  responsable des ventes au CSP (Centre Social Protestant). Tous deux ont confirmé que le potentiel était important et qu’ils étaient eux même souvent obligés de refuser du matériel, voire d’en jeter. D’autres experts en ce domaine sont contactés en ce moment.

A l’échelle du grand Genève, la mise en place d’une plate–forme logistique destinée à récupérer ce matériel constitue, d’après les témoignages le plus grand défi auquel nous serions confrontés.

L’ONU, l’OMC, le service de Mme Salerno, le Centre international des conférences de Genève, Palexpo,  nous ont envoyé des signes encourageants.

La cité de la solidarité, des ONG, ont également une approche bienveillante à notre égard.

En me basant sur une initiative du Directeur général de l’ONU Genève, visant à faire connaître  le travail de la Genève internationale et des organisations par le biais de recettes de cuisine, j’ai rédigé cet article sur l’art d’accommoder les restes.

Pourque toutes ces organisations restent cohérentes par rapport au message délivré,  relatif  à l’accomplissement des Objectifs de Développement Durable, le questionnement ne suffit plus, passons à l’action !

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